Actualisation du 19/11/2024
Une nouvelle exposition de 10 photos couleurs au format 30×40 sur le thème des façades colorées de Nice aura lieu du mardi 1er au mardi 29 avril 2025 chez Objectif Riviera 24 rue Hôtel des Postes à Nice. Il n’y aura pas de vernissage et seule une note d’information avec coordonnées de contact me représentera.
Actualisation du 18/10/2024
Une nouvelle exposition à la Galerie Ferrero, 19 rue Droite (Vieux-Nice) à Nice aura lieu du lundi 24 au dimanche 30 mars 2025. 20 photos en N&B et en couleurs au format 40×60 y seront présentées.
Actualisation du 15/09/2024
Vous pouvez me retrouver sur Instagram à l’adresse @robert_de_nice
Actualisation du 10/08/2024
Une nouvelle exposition aura lieu à la Maison du don, 3 rue Galléan (derrière le Lycée Calmette) à Nice du lundi 23 au samedi 28 septembre 2024. L’artiste sera présent pour répondre aux questions le jeudi 26 et le samedi 28 septembre partir de 14H.
Actualisation du 09/05/2024
J’ai ajouté une nouvelle page intitulée Graphismes dans laquelle vous trouverez des graffiti, des carrosseries de voitures, de motos, de bus et autres véhicules utilitaires. Il pourra y avoir toutes sortes d’effets graphiques sur des murs ou des panneaux publicitaires ou de signalisation.
Robert de Nice vous demande de respecter son travail et son droit de propriété (copyright). Vous pouvez donc regarder ce site, en diffuser l’adresse Internet et en parler autour de vous mais évitez de copier compulsivement les photos surtout sans en mentionner l’auteur.
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Ici vous trouverez des photos de Nice souvent différentes, parfois insolites mais qui ont toutes pour ambition d’être belles.
Présentation de mes photos :
Nice est mon terrain de chasse photographique privilégié. Je parcours sans cesse la ville dans une recherche permanente. Je ne propose pas une vision classique et attendue du réel, il y a plein d’autres photographes pour cela, mais une interprétation, une sublimation et une transfiguration du réel. Je ne montre pas le monde tel qu’il est mais tel que je voudrais qu’il soit. Ceci n’est valable cependant que dans mes photos d’architecture au sens large et non dans mes photos sportives qui n’ont pas le même but. Je ne fais pas de photo-journalisme. Je ne prétends nullement révolutionner l’art de la photographie mais j’apporte ma vision personnelle. Je me définis comme un alchimiste, un sorcier et un magicien de la couleur. Vaste ambition qui représente à chaque fois un défi permanent. Je ne réussis pas toujours mais je persévère. Car je débute chaque jour. Car chaque jour est défi permanent. Car chaque jour est tour à tour genèse, géhenne et gésine.
Ici point de restitution appliquée et fidèle mais seulement désirs primitifs et indomptés de réalités asservies et d’amplifications forcenées du détail. Au gré des hasards, dans une recherche sans fins et sans freins de l’image pure et désincarnée, qui s’offre parfois insolente et souveraine. Majestueuse et exigeante. Vorace et féroce.
Toutes mes photos sont travaillées en post-production sans aucune exception. La retouche photo n’est pas l’art de la dissimulation mais de l’embellissement. La retouche en photo est comme le maquillage chez la femme. Elle peut s’en passer mais c’est beaucoup mieux avec. Quelle femme pourra prétendre le contraire ? Comme il existe un art du maquillage, il existe un art de la retouche. J’aime aussi et surtout les photos contrastées aux couleurs saturées.
Etre l’homme des extrêmes par ses choix, la densité de ses couleurs, la quête du détail, le cadrage absolu. Du grand-angle au gros téléobjectif. En-dehors de ces extrêmes point de salut.
Il ne faut donc pas s’attendre à voir dans ces pages une stricte transcription du réel qui ne m’intéresse pas. Mes photos sont souvent une exacerbation du réel ou pour être moderne de la réalité augmentée. Toutes n’y auront peut-être pas cette empreinte. Le monde me paraît hélas désespérément fade alors je suis contraint de rehausser son éclat par tous moyens à ma disposition. Il peut donc parfaitement y avoir une différence d’aspect entre une de mes photos et ce qui pourrait être observé. Ne sachant ni peindre ni dessiner, certaines photos sont traitées en tableau abstrait ou minimaliste. Ainsi à partir d’une photo classique réussie, je supprime tous les éléments jugés inutiles pour n’en conserver que l’essentiel, que l’épure, que la quintessence. Il faut en permanence se débarrasser de l’accessoire pour ne viser que le cœur. Alors que la plupart des photographes s’efforcent de restituer le plus fidèlement possible ce qu’ils ont vu, moi je montre ce que j’aurais voulu voir, mon désir primitif et indompté.
Je suis un coloriste qui adore le noir et blanc. Le N&B représente à mes yeux une véritable radiographie de la matière ce à quoi ne parviendra jamais la couleur. La couleur captive, enrobe le réel et enivre. L’ivresse est donc pour moi assurément couleurs. Alors que le N&B privilégie et révèle la texture, la matière, les lignes et les ombres. Couleurs et N&B sont néanmoins deux mondes parallèles aux finalités différentes. Aucun ne peut évincer l’autre.
Il y a eu à mon avis depuis l’invention de la photographie par le français Nicéphore Niepce en 1824 trois évolutions majeures, pour ne pas dire trois révolutions : la couleur, le numérique et l’intelligence artificielle. Nous sommes avec l’intelligence artificielle à l’orée de développements prodigieux et pas seulement dans le domaine de la photographie.
Étant partisan de l’Art pour l’Art, mes photos n’ont pas d’autre vocation que d’être de purs objets esthétiques sauf en de très rares exceptions peut-être. Il ne faut donc y voir aucune connotation historique, sociologique ou autre. Je ne propose pas en matière de photos du prêt-à-voir comme il existe du prêt-à-porter. Tout y est fait sur mesure. Mes photos n’ont pas d’autre ambition que de fortifier les regards usés par les habitudes et les banalités au risque d’en perdre toute vision critique.
Je ne peux présenter ici qu’une très infime partie de ma production photographique accumulée avec le temps et augmentée à un rythme soutenu. Il est impossible par ailleurs d’en exposer trop car le site deviendrait vite lourd à gérer et sa lecture en serait indigeste. Là encore faire une sélection draconienne est un choix cruel mais indispensable pour ne pas dire vital.
N’étant parrainé par personne, je ne ferais pas de publicité à tel fabricant de matériel photographique ou à tel éditeur de logiciel. Ce site n’est pas un site d’apprentissage de la photographie. Il en existe déjà beaucoup. Ainsi je tairai les conditions de prise de vue et ne donnerai pas d’explications particulières. Ce site ne s’adresse qu’à ceux qui ont envie d’apprécier de belles photos dont le sujet, le cadrage et le rendu leur a plu.
Mise en scène de l’espace. Architectures de l’apparence. Édifications du mystère. Répétitions du hasard. Enfantements de désirs. Écritures d’ivresses et de chimères. Tout ici y est prétexte, alibi, palimpseste.
La répartition des photos par thème est nécessairement arbitraire et donc contestable, soyez donc indulgent. Le plus important n’est-il pas de les montrer ?
Si mes photos suscitent des vocations, j’aurais la satisfaction de ne pas avoir travaillé en vain. À ceux désireux d’entamer un destin de photographe, je me permets de leur préciser les qualités qui me paraissent nécessaires. Il faut, dans le désordre, de l’observation, de la patience, de la persévérance, de la curiosité et surtout l’œil. Si vous n’avez pas l’œil et le sens du cadrage, vous échouerez ou resterez inexorablement au bord du chemin. La belle photo n’a point besoin de matériel sophistiqué et très cher. J’allais oublier une qualité indispensable. Il faut de l’humilité, beaucoup d’humilité. Croire qu’on a fait la photo du siècle peut paraître présomptueux, mais a contrario il ne faut jamais baisser les bras. J’ignore ce qu’est une photo originale. Je ne connais que deux sortes de photos : les réussies et les ratées. Même si je vois une photo dont le sujet a déjà été pris des millions de fois voire plus, je me demande seulement si la photo est réussie ou non. Toute autre considération m’est étrangère.
Je paraîtrai peut-être bavard à certains, mais ce n’est pas anormal. Il y a plus de mille ans que j’attendais de vous parler.
Vous pouvez m’écrire, si vous le souhaitez, à l’adresse :
photosdenice06
chez
gmail
.com
Pour éviter les spams, il vous faut reconstituer l’adresse complète en regroupant les 4 lignes et en remplaçant chez par @
Présentation de mes textes :
Je n’ai pas utilisé les mots poème ou poésie car ces termes me paraissent singulièrement vieillis aujourd’hui aussi parlerais-je plutôt de fragments, d’aphorismes ou d’écriture fragmentaire. Partisan d’une totale liberté scripturale, je pratique depuis longtemps l’écriture fragmentaire car elle correspond à mon souffle et à ma volonté d’aller à l’essentiel. Je ne prétends pas présenter une théorie du langage mais J’explore sans cesse les arcanes et les méandres de la genèse de l’écriture. Ce que j’écris n’a aucun lien temporel ou spatial. Cela aurait pu être écrit il y a cent ans ou l’être dans cent ans. D’ailleurs je n’écris pas, je suis écrit. Fatalité peut-être ?
Je ne vous dirai pas les poètes et autres penseurs qui m’ont accompagné dans mes découvertes et mon cheminement intellectuel. Car les nommer vous conduirait inévitablement à me cataloguer. Or je ne veux point d’obstacle entre nous. Si vous y voyez une influence quelconque, vous pouvez me le dire. Rien ne sort de rien et l’influence est la source même de l’Art.
J’essaie de dire l’indicible, de dévoiler l’invisible et de transmettre les sources cryptiques et oraculaires qui m’habitent, me harcèlent, m’épuisent et m’asphyxient. Mon obsession permanente est de triturer le langage pour qu’il me livre tous les secrets et tous les silences qu’il contient. Et me permette d’accéder à tous les vertiges, tous les vestiges, tous les miracles, tous les mirages et aussi à tous les naufrages. Chaque fragment, fils animal de ses prédécesseurs, est le témoin d’une lutte sans merci, d’une victoire provisoire sur le néant mais surtout d’un échec féroce dans une épreuve violente, une tentative prométhéenne voire suicidaire de capturer, de résumer, de révéler le monde et ses arcanes. Mes fragments sont des vérités instantanées. Ils s’interrogent, se répondent, se répètent, s’annulent, s’accouplent, s’insurgent, s’affranchissent, se contredisent et se sabordent à l’infini, bien au delà de mes rêves, de mes desseins et de mes espoirs.
Mes fragments n’apportent que des questions mais aucune réponse. Réponses possibles en chacun de nous. Fragments aux antipodes de la mathématique. Ils sont la science de l’inexactitude et ne servent que l’apologie du hasard.
Si vous franchissez les premiers fragments sans lassitude et sans nausée, peut-être entreverrez-vous l’univers singulier et intestin dont je ne suis que l’interprète inhabile, l’esclave docile et le héraut opiniâtre et peut-être parviendrez-vous à demeurer dans cet univers chtonien que j’espère faire partager à quelques esprits curieux et perspicaces, libres et téméraires, sourcilleux et nobles qui pourront comprendre ce que j’ai voulu faire, ce que j’ai voulu dire, ce que j’ai dû endurer.
Alors que ma photographie est une interprétation du réel, mes fragments sont de purs exercices intellectuels extraits du néant. Ils sont sources et ressources. Ils sont conçus ex nihilo. Je ne propose que des voyages intérieurs, ceux dont personne ne revient jamais inchangé. Ainsi découvrirez-vous peut-être l’intimité du vertige et l’endurance du vestige. À vingt ans, je voulais poursuivre l’imagination et écrire des mirages. Je n’aurais cessé depuis de loin en loin d’écrire des mirages. Je pratique à l’excès un langage extrême et singulier, miracle de l’instant, aussi vite disparu qu’il est arrivé. Il faut donc être prompt à le capturer et à en retranscrire l’essence. Celui qui se demande en lisant un fragment ce qu’il peut bien vouloir dire n’a manifestement pas sa place ici, qu’il passe son chemin. Je ne parle que des langues mortes qui n’en finissent pas de renaître et je ne vis que dans la démesure fugace de l’éclair.
Derrière chaque mot et chaque phrase vous savez qui se cache. Ce sont les mots qui dictent ma pensée et qui écrivent pour moi. Ils sont ma boussole et mon astrolabe. Avec eux, je peux affronter avec hardiesse toutes les mers intérieures et en éviter tous les récifs.
Comme l’existence est une suite d’instants séparés les uns des autres par le hasard ou un destin inavouable, vous entrez ici dans le monde du ressassement et de la répétition. Mais si les concepts semblent les mêmes, les mots pour les dire ne sont jamais strictement identiques. Et de l’infinie variation devrait naître l’enchantement et l’ensorcellement. Car je suis aussi un peu alchimiste, un peu sorcier, un peu magicien et un peu thaumaturge. Sorcier et sourcier tour à tour.
Enfin n’oubliez pas que pour que ce site vive, il a besoin de vous, de vos visites, de votre fidélité et de la publicité que vous en ferez autour de vous. D’avance je vous en remercie.
Pour accéder directement à la page Fragments, cliquer sur Fragments
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